NOM & PRÉNOM Hayase Sayuri SURNOMS : Saya AGE, DATE & LIEU : 24 ans, 16 Juin 1986 à Kobe NATIONALITÉ Japonaise-Coréenne STATUT : Célibataire ORIENTATION SEXUELLE : Un ange c'est Bisexuelle PROFESSION/ ÉTUDES : Ex-Etudiante en Psychologie, Ange Gardien PASSIONS : Me faire pardonner, observer le monde. GROUPE Ange PERSONNAGE PRÉDÉFINIS ? Oui ▬ Non

© Hollow Bastion

« Je suis née à Kobe, petite ville au Japon le célèbre pays du soleil levant. Je suis la quatrième d’une famille de cinq enfants et mes parents n’étaient pas autant présents que je l’aurais désiré. Ma grande-sœur Aya s’occupait de nous aussi bien qu’elle le pouvait malgré que ma mère ne lui ait pas appris grand-chose. On se partageait les taches, Yuuka la seconde faisait à manger tandis que Mashiro faisait ses devoirs. Moi je l’aidais ainsi que le petit dernier Take. L’école n’était pas ma tasse de thé et j’essayais tant bien que mal d’y arriver et de ramener à la maison de bonnes notes. C’était quand même dur de dépasser Yuuka mais j’aurais aimé que ma mère ait un regard différent sur ma personne. A l’époque j’étais ce genre de fille discrète, sage qui ne cherchait pas les emmerdes. J’avais quelques amis mais ce n’était rien comparé à la longue liste de potes qu’avaient la plupart des filles de ma classe. Je ne suis alors sorti avec aucun garçon, ce n’était pas ma priorité et seule je me sentais mieux. Les années passèrent, maman avait perdu son boulot et nous vivions qu’avec le maigre salaire de mon père. Les temps furent difficiles et quitter la ville était l’une des dernières solutions de secours. Je ne vous cache pas qu’aucun de nous voulait vraiment partir mais on se forçait car on savait très bien que si l’on resterait notre état actuel s’aggraverait. Déjà avec deux enfants cela devraient être dur mais alors avec cinq ! Je n’osais pas imaginer. Ma mère prit alors une décision que mon père avait du mal à accepter. Nous nous étions installés chez ma tante le temps de trouver un appart avec un loyer moins cher. Mes parents savaient, non en faite tous savaient que le loyer que nous payons avant était déjà bas, alors c’est sûr que trouver moins cher encore c’était très dur. Ma mère m’a dit que j’allais être envoyé chez ma cousine qui habitait alors à Séoul, en Corée. La surprise se lisait sur mon visage et mes frères et sœurs n’osaient contester l’horrible décision de notre génitrice. Pourquoi moi ? Pourquoi seulement moi ? Cette question me trottait dans la tête des jours, des nuits tant la réponse ne me venait pas. Je décidai donc d’en savoir plus et ma mère me dit que c’était simple, Aya allant quitter la maison, trois enfants à charge serait plus facile. Mais elle savait que cela ne répondait en rien à ma question. Je pense qu’elle avait dû faire un choix et que cela s’est porté sur moi. Yuuka fait à manger, elle sert à quelque chose, Mashiro est un enfant doué il va vite recevoir une bourse pour entrer dans une école doté d’un pensionnat qui fera un enfant en moins. Take, le préféré de ma mère pourquoi se débarrasserait-elle de lui ? A peine onze ans. Haut de mes seize ans je pris l’avion en direction de ma nouvelle vie. Je fis un dernier câlin à ma famille avec la certitude que je ne les verrais certainement plus jamais. Cela me faisait mal, mon cœur battait tellement que j’eus cru qu’il allait exploser. Plus je m’avançais vers l’avion, plus je m’éloignais de ma famille, de ma vie d’avant et plus les larmes montaient pour couler à flot. Mais je ne devais pas montrer cette faiblesse que j’avais tant gardé en moi, alors je ne me retournai pas. Même si Take criait mon nom entre deux sanglots, même s’il courait après moi et fut arrêté par ma mère. Je continuais à leur tourner le dos.

Quelques heures d’avions plus tard, ma cousine m’attendait aux portes de l’aéroport, je pris une bouffé d’air frai comme si j’étais resté pendant des années enfermée dans une pièce sombre, sans fenêtres et sans portes. Elle s’approcha de moi et me fit un sourire qui se voulait rassurant emplie également de joie. Kyoka, son prénom, me serra dans ses bras et passa sa main dans mes longs cheveux. Elle était très tactile, comme moi je dois avouer. Sa voiture garée à deux pas, nous nous y hâtons. Elle était à une heure de route de l’aéroport alors le trajet se fit en chanson. Car Kyoka adore chanter. Moi aussi, et maintenant que je regarde nous avions beaucoup de points communs. Je pensais alors que ma génitrice avait eu la bonne idée de m’envoyer ici. Je vis ça plus comme une libération de la misère désormais. Ma cousine m’informa que j’étais déjà inscrit dans une école, tous les papiers étaient signés. Mais la langue, réel problème. Encore elle me dit que j’étais dans une classe « spéciale » avec surement une aide pour comprendre les cours ou encore une classe cent pour cent japonais. Tout était à mes yeux parfait et l’uniforme me donnait un petit côté mignonne. Oui je suis très modeste, la prétention ne me prend que dans mes rêves où je m’imagine marié à une idole nippone, hum. Mois après mois, je me fis à ma nouvelle vie de demi-coréenne, nouvelle nationalité oblige. Mais en réalité rien n’est parfait et j’allais vite le découvrir. D’abord j’étais arrivé à seize les quatre premières années de ma vie se passèrent à merveille. Mais alors que j’allais fêter mes vingt-et-un ans je fis la connaissance d’une coréenne que j’avais pour habitude d’appeler Miki, pseudo qu’elle me dit utiliser sur un site où je passais le plus clair de mon temps. Aux premiers abords elle me parut fort sympathique. Je m’étais liée d’amitié avec elle et nous étions dans la même classe de psychologie. Mon caractère avait changé, je n’étais plus aussi timide qu’avant et je n’avais plus ma langue dans la poche. Est-ce à cause de ça que cet incident arriva ? Je ne sais pas. Entre moi et elle, les choses se déchiraient, nous n’avions plus aucuns terrains d’ententes et moins je la voyais et mieux je me portais. Pas une seconde où elle était devant moi, je me taisais, je lui sortais à chaque fois ses quatre vérités et cela me plut tellement que je m’affichais devant tous le monde. Grosse erreur de ma part, ma cousine ne me reconnaissait plus et tentait à chaque fois de me résonner, en vain. C’était comme si j’étais une nouvelle personne. En psychologie on aurait appelé ça : Maladie mentale. J’étais atteint mentalement ça il n’y avait pas de doutes. Je rentrais souvent à pieds, les bus trop remplis ne m’attiraient jamais et je préférais souffler un peu. On me disait bizarre, étrange, à ne pas approcher. Mes fréquentations n’étaient pas les plus jolies. Et Miki refit surface, elle voulait des explications. Quelles explications ? Y’avait strictement rien à raconter. En bas de chez moi elle m’attendait et je sortais pour lui dire une bonne fois pour toute que notre amitié était finie. Devant elle, elle me prit par le col de mon uniforme. Je la regardais avec un air neutre, j’attendais ce qu’elle avait à me dire et au final parti en me poussant en arrière. Pff. Puis le lendemain elle était devant la fac, je l’ignorais et me dirigea vers l’amphithéâtre ou mon cours allaient débuter. D’abord j’ouvris mon casier pour poser mes affaires et je vis un mot, une menace de mort. Haha, ça me fit rire mais je pris ça d’abord à la rigolade jusqu’à que cela se répéta. Sans cesse des mots, des e-mails et encore d’autre chose. Il n’y avait pas de doute, c’était Miki. Mais lui parler serait s’abaisser à elle. Je portai plainte, du moins ma cousine car cela faisait un mois que ça durait. Mais sans preuves cela ne servait à rien. Je marchais désormais sur un pont menant au centre ville. Et comme par hasard qui marchait devant moi ? Mon ex-amie. Ce fut le moment et je lui pris les cheveux en lui demandant pourquoi elle faisait ça, pourquoi elle ne pouvait pas accepter tout ça. Mais un geste de trop et le drame se fit. »

Un cri et un bruit sourd…un corps dans l’eau et une fille qui court, fuyant.

« Elle était morte…j’appris alors que c’était un garçon de ma classe qui m’envoyait ces lettres et non Miki. Le monde s’effondra autour de moi. Je paniquais, je tremblais, je regrettais, je ne parlais plus, je ne sortais plus, je m’enfermais, je criais, je faisais des cauchemars, je pleurais, dans chaque miroir je voyais écrit « coupable ». Ma cousine ne supportait plus ça. J’étais perdue, ma fin approchait, elle était là. Je me suicidais. Alors que je pensais que mon âme descendra en Enfer. Je traversais un couloir, une lumière blanche m’aveugla et j’apparus devant une dame au regard rempli de sagesse, de compassion. J’étais vêtue d’une robe blanche, mes cheveux étaient lâchés, ma peau normalement blanche était mâte. Le paradis ? Où étais-je ? »

Seconde chance. Seconde chance. Voilà que tu ne devrais pas le mériter. Mais nous allons te renvoyer. Tu seras celle qui aidera et non celle qui tuera.

« C’est ce qu’elle me dit et je ne compris rien. Il y avait pleins d’autres personnes autour de moi et je pense que je n’étais pas la seule à ne pas comprendre ce qui m’arrivait. Je n’osais faire un pas, un seul geste. On nous dirigea vers une porte blanche, on nous l’ouvrit. Là se trouva Séoul, alors je n’étais plus morte. Mais je me rappelai tout ce que j’avais subit et mes jambes tremblèrent et mon corps ne voulait pas avancer vers ce monde qui s’ouvrit de nouveau à moi. Et pourtant il le fallait. Arriverais-je à me faire pardonner de tous ? Arriverais-je à réparer mes erreurs ? Ces questions que je ne cessais de me poser. Je fis une prière, me promis à mon être que j’allais faire le bien, que j’allais aider cette personne et que cette chance qu’on me donne je n’allais pas la gâcher. Merci Dieu. »

Miiwako, Miwako que z'aiime huhu
Je me sentais un peu seule en tant qu'ange mais te voilà \o/
Bref, waai waai tout est parfait, je te valide & je t'ajoute au staff comme prévu ;) Sinon, petit problème au niveau des icons à ce que je vois. Je corrigerais ça quand je reviendrais chez moi ;DD
Je suis définitivement fan de ta façon d'écrire, c'est fou xD
& euw... buuh, bienvenuue 'o' & have fun n.n *Erika ou l'art de tout faire à l'envers*

Problème corriger finalement (x
Il ne fallait pas mettre les balises et directement mettre l'adresse de ton image entre ('...') (a)