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 smile smile smile; fukami

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MessageSujet: smile smile smile; fukami   smile smile smile; fukami EmptySam 30 Avr - 23:28

De loin on pouvait voir apparaître une tête affalé sur une table, dessous cette tête se trouver une console portable hum quel confort. Haru avait encore joué jusqu’à pas d’heure à je ne sais quel jeu pour ne pas se sentir trop seul, quand il est seul il est vraiment très dur pour lui de dormir et il a beau être fatigué ou autre il n’arrive tout de même pas à s’endormir, c’est grave ? Oui un peu je sais mais que voulez-vous il ne veut pas prendre de somnifère et préfère tuer son temps devant sa console plutôt que de prendre des trucs pareil. Encore une fois il avait dut dormir seulement trois/quatre heures, il commençait un peu à s’habituer mais bon l’après-midi je peux vous dire que dés qu’il trouvait quelqu’un pour s’allonger dans l’herbe et bien il se jeter dessus et partait dormir ben ouais autant en profiter bon la plupart du temps c’était sur sa meilleure amie qu’il se jetait car il savait que elle au moins comprenait pourquoi il était autant fatigué, mais passons. Le blondinet releva doucement sa tête tout en laissant échapper de fin cris de douleur faut dire qu’entre le je dors assis et la tête poser sur la console ben voila quoi, je peux vous dire que son dos souffrait énormément il devait sans doute crier à l’instant même ou Haru se releva car celui-ci paf s’étala par terre. D’accord ce n’était pas a cause de son dos mais plutôt à cause de ses jambes et bien ouais il avait le fourmis u.u voila ce qui explique cette magnifique chute, il resta quelques minutes étalé par terre à rien faire peut-être qu’il pensait que paf quelqu’un allait apparaitre pour l’aider à se relever, mais non personne n’était là. Bref dans cette appartement il y avait trop de silence, après s’être relever et avoir pris soin de ne pas tomber une nouvelle foi Haru partit jusqu’à son macbook pour y mettre en route son cher ami itune et faire défiler les chansons pendant ce temps lui commençait à ranger un peu tout le bordel, avais-je oublié le fais que notre blondinet est très maniaque chez lui mais bordélique chez les autres ? -sbaff- . Mais passons il était huit heure du matin et lui il était déjà en train de faire le ménage, je ne sais même pas d’où il arrive à trouver de l’énergie pour pousser son balais u.u

A dix heure tout était clean (faut dire que y avait pas grand-chose à ranger), le blondinet s’affala sur son lit tout en regardant par la fenêtre, il n’y avait pas grand-chose à voir dehors mais bon. Il soupira un long moment et se demanda ce qu’il pouvait bien faire aujourd’hui, déjà il allait sortir c’était obligé ou alors il fallait qu’il trouve quelqu’un qui voulait bien venir chez lui aujourd’hui, mais non il fait trop beau pour rester enfermé chez soi u.u Le nain qui était toujours avec son long et large tee-shirt se traina jusqu’à son armoire ben oui parce que si il voulait sortir fallait peut-être avant se préparait non ? Bref il ouvrit sa belle armoire, se mit sur la pointe des pieds et attrapa un tee-shirt tout simple blanc, il attrapa par la suite son cardigan noir et un pantalon assez simple noir, après cela il se dirigea vers la douche et mit comme d’habitude trois mille ans avant de trouver la bonne température pour l’eau.
Après avoir passé vingt minutes dans la salle de bain le blondinet ressort de celle-ci avec en tête de partir au parc, au moins là-bas il trouverait bien quelqu’un qu’il connait (oupas) enfin là-bas il serait entouré de personne et puis il pourrait prendre de nouveau cliché, ça fait un petit moment qu’il n’a plus touché à son bel appareil photo (a). Haru attrapa son portable et envoya un message à une personne pour être sûr qu’elle ne voulait pas venir, mais non occupé, ils avaient quoi tous à être occupé aujourd’hui~ bref tant pis il passerait son début d’après-midi seul mais il comptait bien trouver quelqu’un parce que sinon ça ne va pas le faire. Comme à son habitude il ne mangerait pas à midi, oui parce que monsieur depuis plus d’un mois il saute le repas du midi, il a pas d’appétit c’est pas sa faute (a) enfin du coup il décida de partir maintenant vu qu’il n’avait rien à faire. Il rangea son portefeuille dans sa poche, son portable dans l’autre mit son casque dr.drey sur la tête appuya sur start et passa son appareil photo autour de son cou après cela il partit fermer son ordinateur et enfila ses converses.

Le premier parc qu’il vu n’était pas bien remplit il devait y avoir deux gens et encore peut-être même un et Haru il ne voulait pas se retrouver qu’avec deux personnes, non lui il voulait un peu de bruit de vie, voir les enfants se courir après, voir les gens bouger. Tient en parlant de personne bougeait, on pouvait voir dans le coin de la rue une bagarre qui venait tout juste d’éclater, Haru se pressa de prendre son appareil photo pour prendre quelques cliché de cela, le blondinet prend tout le temps des photos sur le fait et bien que pour ça certaines personnes trouve ça débile qu’une personne profite de cette acte de violence pour prendre des photos lui trouvait qu’après ça rendrait très bien et puis ce n’était pas ce nain qui allait faire arrêter cette bagarre alors bon. Après avoir prit quelques photos il reprit sa marche vers un nouveau parc et s’arrêta de nouveau pour aller acheter une bouteille d’eau (oui il était déjà assoiffé u.u) après cela il reprit sa route et arriva enfin à destination.
Là il y avait de la vie, des enfants qui se courraient après, d’autres qui glissaient sur le toboggan de quoi faire de très beau clichés non ? Haru entra enfin dans le par cet paf s’étala par terre ben ouais le blondinet n’avait pas capté qu’il y avait un trou, doué hein ?
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Yume Fukami
Yume Fukami

pseudo : je suis shade, bby ♥
double compte : aucun, je suis pas douée pour les dc xd
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côté coeur : Ca devait être Haru... tant pis, chou ♥
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MessageSujet: Re: smile smile smile; fukami   smile smile smile; fukami EmptyDim 1 Mai - 18:42

    « Eh. Nous sommes bien ici, n'est-ce pas ? »

    Je me retourne, regarde tout autour de moi. Il n'y a personne. Je suis pourtant persuadée de l'avoir entendue, d'avoir entendu Hanae me parler. Je n'arrive pas à croire qu'elle est réellement morte - ce n'est tout simplement pas possible. Et puis, nous sommes parties presque au même moment, elle devrait être là, avec moi. Je n'ai duré que quelques secondes de plus qu'elle. De terribles, longues, interminables secondes, à rester allongée là dans le sang poisseux et le froid de la nuit, fixant le ciel qui allait m'avaler et me noyer, goûtant cette douleur insupportable du bout des lèvres.

    « C'est un peu comme avant. Tu te rappelles ? Des journées magnifiques au soleil qui auraient dû transformer ma vie. J'aurais voulu la changer, en sortir différente. »

    Je me recroqueville sur moi-même car je ne comprends pas ce qu'elle veut me dire. Je sais que tout est dans ma tête, que sa voix est reproduite à la perfection par mon esprit, et je me souviens d'absolument tout - de son regard jusqu'à son sourire. Dans ce genre de moment, je comprends que je ne pourrais jamais m'en sortir. Je ne peux plus dormir, je ne plus vivre avec la pensée que j'ai tué deux personnes...

    «- ... en me demandant juste d'accélérer n'est-ce pas ?
    - Tais-toi, Hanae. Arrête. Ne rejette pas toute la faute sur moi. »

    Cela fait déjà plusieurs fois que je m'imagine toutes ces conversations avec elle et j'en reviens toujours au même point. Voyez-vous tous ces gens qui prétendent fièrement ne rien regretter ? Je ne suis pas l'un d'entre eux. Je dirais même plutôt le contraire. Je demande à Hanae de se taire car je sais qu'elle a raison, mais même si je le regrette, je ne veux pas l'avouer.
    Je pense - je suppose, en tout cas - que ma meilleure amie et le conducteur de ce camion ne sont pas morts. Je ne sais pas ce qu'ils sont devenus, mais j'espère qu'ils ont eu la chance - ou la malchance -, comme moi, de revenir ici. De recommencer à nouveau, avec l'espoir d'avoir une nouvelle vie, l'espoir de faire quelque chose de bien, de mieux. J'aimerais qu'elle soit là, quelque part, heureuse dans ce monde. Même si nous ne nous reverront probablement jamais.
    En attendant, elle continue toujours et encore à me hanter.

    « Comment peux-tu vivre sans moi ? »

    Je hurle et me prends la tête dans les mains. Je ferme les yeux, essaye de me calmer, de respirer. Je veux qu'elle parte, qu'elle sorte de mon esprit, qu'elle me laisse.
    Étant donné que je suis en pleine rue, tous les gens commencent alors à me dévisager. Une bonne âme - façon de parler, c'est en fait une femme d'une cinquantaine d'années - s'approche même de moi et me demande si je vais bien. Sa question me donne envie de fuir, mais je suis plutôt le genre personne fière. Alors je respire un grand coup, me redresse et lui dit que oui. Je vais parfaitement, parfaitement bien. Il n'y a rien d'autre a ajouter. Je la remercie et m'empresse de reprendre ma route.

    En fait, je n'ai aucune idée de là où je vais, mais je marche le plus vite possible. Je veux m'éloigner de cette satanée rue et vite. Je finis même en courant. Et ma course m'amène à un parc, le style animé et blindé d'enfants. Je n'ai pas réellement envie d'être là, mais je m'assois tout de même sur un banc afin de reprendre mon souffle. Les gamins sont bruyants mais heureux, et certains parviennent même à me faire sourire, alors je décide finalement de rester là. Hanae, ou plutôt sa petite voix de personne disparue, dans ma tête, avait raison : nous sommes bien ici. En tout cas, la plupart des gens ont un sourire aux lèvres.

    Je pense alors à ce nom - Nahm Haru. Cette personne que je devrais probablement chercher, je suppose, afin de la protéger. Je ne vois pas trop de quoi et je ne vois pas non plus comment je suis censée le faire, mais je laisse ces questions derrière moi. En attendant, ce petit protégé ne va pas me tomber tout cuit dans le bec, et je pense un instant à me relever et à essayer de faire quelque chose. Mais quoi ? Je ne sais même pas dans quel parc je suis. C'est pitoyable.
    C'est alors que je remarque que quelqu'un d'autre vient d'arriver. Il est plutôt petit, tient une bouteille d'eau à la main et a d'immenses cernes sous les yeux - encore un insomniaque, un peu comme moi. Ce sont les seules choses que je remarque juste avant de le perdre de vue. Avec un froncement de sourcils, je me redresse pour le chercher. Mince, mais où est-il passé ?
    Ah. Je l'ai retrouvé - par terre - et j'ai appris une nouvelle chose : il n'est vraiment pas doué. Je me lève et marche jusqu'à lui, tendant la main avec un sourire encourageant pour l'aider à se relever.

    C'est là, alors que nous sommes debout et que je ne sais plus quoi lui dire, qu'un enfant vient me voir et tire légèrement sur ma chemise blanche - une chemise de mec trop grande, mais j'adore les vêtements des garçons, jetée à l'arrache sur un débardeur. On peut dire que je ne me suis pas pris la tête ce matin, avec un jean enfilé à la va-vite et et des chaussures à talons noires qui, j'espère, me font paraître moins petite que je ne le suis réellement.
    Je baisse donc le regard vers l'enfant, qui me demande innocemment :

    « Ce sont de vrais cheveux ? »

    C'est seulement maintenant que je pense à mes cheveux roses - j'y suis habituée depuis pas mal de temps déjà. La plupart des gens restent néanmoins assez... étonnés, disons, et on m'arrête souvent dans la rue pour me poser quelques questions débiles. Du genre qui est mon coiffeur, ou encore si je porte une perruque. Eh bien non. Je dis à l'enfant qu'ils sont bien vrais et il tend la main. Alors je me baisse, il touche mes cheveux et ouvre de grands yeux. Il vient de comprendre que j'ai dit la vérité.
    Il regarde alors le garçon à côté de moi, puis nous regarde chacun à tour de rôle.

    « Vous êtes frères et sœurs ? »

    Hein ? Ou est-ce qu'il a vu jouer ça lui ? Bien sur que non. Je me tourne à mon tour vers le garçon, le regarde mieux et en conclu qu'il est beau mais que nous n'avons aucun air de ressemblance. C'est alors que le gamin part, rappelé par sa mère, et que je me sens du coup vraiment idiote. Il faut que je trouve quelque chose à dire. Et la première chose qui me vient à l'esprit est une question débile - mais logique, remarquez :

    « Hum, tu t'appelles comment, faux-frère ? »
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MessageSujet: Re: smile smile smile; fukami   smile smile smile; fukami EmptyDim 1 Mai - 22:32

Le blondinet avait poussé le portillons du parc tout fière qui aurait put savoir que juste après cela il y avait un trou ? Peut-être plein de personne mais pas lui, il était tellement habitué droit devant lui plutôt que le sol et n’avait donc pas le reflex de baissé le regard pour voir ce qu’il pouvait y avoir sur son passage. On pouvait donc le voir tombé d’un coup tel le cailloux qu’avait lancé un avant par terre deux minutes avant, il n’avait même pas eu le temps de protéger son appareil photo, je n’imagine même pas l’état de celui-ci quand Haru se relèverait bouh l’horreur, le nain il allait mal le vivre je suis sûre ! Il resta affalé par terre pendant je ne sais combien de minutes, en fait dés qu’il se retrouvait au sol il repensait tout le temps à sa sœur qui était tout le temps derrière lui à le protéger elle savait très bien qu’il était maladroit ce qui expliquait le fait qu’elle soit toujours là. Au fond il pu entendre les enfants rire, lui aussi s’était mit à rire, il se sentait tellement idiot et puis il vaut mieux rire que pleurer, Haru rigole toujours quand il tombe aller comprendre pourquoi. Bref il resta deux minutes au sol cette scène le faisait pensé à une qu’il avait déjà vécu dans un parc aussi mais il n’était pas tombé pour la même raison. Le blondinet marchait et paf s’était mangé une racine, quelques minutes il avait put entendre sa sœur explosé de rire et venir le chercher après que celui-ci lui ai réclamé son aide, parce que genre il arrive pas a se relever seul -sbaff- . Le rire de sa sœur résonna un petit moment dans sa tête avant qu’une main ne se tende vers lui, un petit sourire revint se dessiner sur ses lèvres avant d’attraper la main si gentiment tendu; bien évidement Haru tu savais très bien que cette main n’était pas celle de ta sœur et ses rires qui s’élevait là-bas au fond n’était pas se de ta sœur non plus, aller sort toi de tes pensées parce que là tu fais un peu peur -sbaff- . Ca devait sans doute être son regarde parce que sur ses lèvres son sourire était toujours présent enfin il posa ses yeux sur la jeune fille qui venait toujours juste de l’aider, de nos jours rare sont les gens qui viendrons vous aider à vous relever, ils préfèrent rire comme les enfants là-bas qui venaient tout juste de reprendre l’activité qu’ils avaient arrêtés pour regarder le beau spectacle haha~ .

Haru remit tout doucement sa veste en place et ramassa la bouteille d’eau qu’il avait fait tombé, après cela il reposa son regard sur la jeune fille aux cheveux rose, jolie couleur ça change un peu de tout ces personnes qui se ressemble toutes. Il n’eu même pas le temps de la remercier qu’un petit garçon était arrivé de nulle part et questionna la jeune fille sur la nature de ses cheveux, beaucoup de personne devait bien se poser cette question après tout en Corée les gens aux colorations comme ça et bien ça ne cours pas les rues enfin on voit ça juste chez les idols mais bon on s’en fou un peu beaucoup d’eux -sbaff- par contre il est vrai qu’au Japon les gens ne se seraient sans doute pas poser la question enfin après tout dépend de l’endroit ou on se trouve hein~ bref il eu un petit sourire amusée en voyant comment agissait l’enfant. Mais passons Haru arrête de penser au Japon sinon t’as journée va vraiment mal se terminer. Pendant le questionnement de l’enfant , Haru lui posa sa main sur son appareil photo, et oui vous avez cru qu’il n’y pensait plus parce qu’une jolie fille aux cheveux rose était venu l’aider à se relever ? Détrompez-vous bien qu’il est ramassé la bouteille d’eau en premier il pensait le plus à son bijoux. D’ailleurs son petit bijoux était dans un mauvaise état, malheur. Cet appareil était assez précieux à ses yeux et voila qu’il se retrouvé avec un objectif mort, enfin bien sûr les objectifs ça se rachète mais bon ça coûte cher très cher surtout pour un argentique.
Fallait croire qu’aujourd’hui il y avait tout pour lui faire repenser à sa sœur et ça ce n’était pas très bon pour lui, bref il passa sa main sur son appareil essayant de voir si il n’avait rien d’autre d’abimé et heureusement non. Il soupira un petit instant et le repassa autour de son cou, bon et bien aujourd’hui pas de photo dommage T.T Il sortit de ses pensés en entendant le petit posé une question qui le concernait lui aussi. « Vous êtes des frères et sœurs ? » , voila je vous l’avez bien dit aujourd’hui il y avait vraiment tout pour lui faire rappeler sa sœur, mais sa sœur elle n’était plus de ce monde et d’entendre le petit dire ça lui fit un peu mal ouais on dira ça comme ça, le pauvre petit n’avait rien demandé mais bon enfin Haru gardait tout de même son grand sourire enfantin et secoua tout simplement sa tête mais bon il le fit un peu trop tard car il le vit partir. Toujours autant poli ces gosses u.u Enfin le blondinet se demandait bien pourquoi le petit avait pu penser cela, après tout il ne ressemblait pas du tout à la jeune fille enfin passons ces petits des fois ils peuvent imaginer plein de choses. Faux-frère , fausse sœur non il ne pouvait pas lui répondre comme ça, rien que le mot sœur ça le brisait en mille morceaux à l’intérieur u.u il continua de sourire tout en frottant ses mains pleines de petit cailloux heureusement pour lui il n’avait aucunes égratignures enfin je crois.

« Haru, Nahm Haru pas namaru hein -sbaff- non je précise parce que des fois y en a qui comprenne pas bien, enfin on s’en fou. J’aime beaucoup ta couleur je t’aurais d’ailleurs bien pris en photo mais bon là il est plus en état le monsieur u.u », le blondinet montra son appareil photo tout défoncé ça lui apprendra à pas regarder le sol, maintenant il va faire que ça et il se tombera plus dans des trous mais se mangera des poteaux ou bien des gens, ça sera assez drôle ça aussi mais peut-être que se prendre un poteau lui fera un peu plus mal non ?

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Yume Fukami
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MessageSujet: Re: smile smile smile; fukami   smile smile smile; fukami EmptyLun 2 Mai - 19:26

    Et dire que je n'avais même pas entendu qu'il riait. C'est assez bizarre, quand on y pense, de rire alors que l'on vient te tomber. Pas mal de gens réagissent comme ça et je n'arrive pas à comprendre, car ce n'est absolument pas mon cas. La première chose à laquelle je pense plutôt, c'est me relever. Après, voir si j'ai mal quelque part, si je ressens une petite douleur, peu importe. Et lorsque j'ai mal, je ne le montre pas. Je sais que c'est un peu idiot, ça - ne pas montrer sa douleur, mais aussi se relever avant même de savoir si quelque chose est cassé. Mais c'est un réflexe contre lequel je ne peux pas lutter, et admettons qu'il arrive quelque chose de grave, je ne tarderais tout de même pas à m'en rendre compte.
    Bref, pour en revenir à ce qui nous intéresse vraiment, le garçon prend ma main et se relève. Je suis assez soulagée, étant donné que certaines personnes auraient été capables de me planter là, de se lever seules et de partir. Avouez que j'aurais eu l'air vraiment idiote, même si je fais assez peu attention au regard des gens dans l'ensemble. Et même si en réalité, j'aurais plutôt été vraiment blessée - peut être même un peu déçue. D'accord, je vous l'accorde, certaines de mes réactions sont excessives. Mais c'est comme ça.

    Il y a un moment, juste un moment, infime et discret, où son regard se voile. Et c'est d'ailleurs la seule preuve de sa tristesse, sa seule réaction. Apparemment il n'a pas eu mal, mais c'est autre chose. Les gens sont étranges, ou plutôt leurs réactions le sont. Les siennes le sont. Car ses lèvres sont toujours tendues en un sourire, tandis que ses yeux sont perdus dans le vague.
    Je fais ça, aussi, parfois. Je me perds un instant, mais je continue à faire comme si j'étais heureuse, à le prouver, le montrer aux gens qui me côtoient. Je déteste l'expression que ce garçon a sur le visage, à cet instant précis, car ces sourires-là sont les pires. Je me fais la promesse - une promesse silencieuse, que, à tous les coups, je ne tiendrais pas - d'essayer de le rendre un peu plus heureux. De le protéger, effacer ses mauvais souvenirs, je ne sais pas, faire quelque chose. Mais cette promesse s'évanouit aussi rapidement qu'elle est venue, car nous n'avons même pas échangé un seul mot. C'est vraiment idiot de se dire ça alors que dans quelques minutes à peine, je ne le verrais même plus.

    Il remet alors sa veste en place, ramasse la bouteille au sol et inspecte son appareil photo - bref, fait un tas de gestes auxquels je ne prête pas vraiment attention. Je vois juste ce qu'il fait, du coin de l'œil, mais sans vraiment regarder ni mémoriser. Il me semble qu'il dit non de la tête pour répondre à la dernière question de l'enfant, mais tout comme moi, il n'est pas réellement écouté, étant donné que le petit est déjà loin.
    Mais surtout, il y a encore ce sourire que je déteste tellement.

    «- Haru, Nahm Haru pas namaru hein. Non je précise parce que des fois y en a qui comprennent pas bien, enfin on s’en fout. J’aime beaucoup ta couleur je t’aurais d’ailleurs bien pris en photo mais bon là il est plus en état le monsieur. »

    Il ne m'appelle donc pas fausse-sœur - et d'ailleurs, je ne m'attendais pas à ce qu'il le fasse. Je suis déjà plutôt heureuse qu'il ne l'ai pas mal prit, qu'il ne se soit pas braqué ou quelque chose d'autre dans le même genre. Je fais un petit sourire lors de son « namaru », sourire qui devient gêné lorsqu'il se met à parler de mes cheveux - je me mets même à rougir, en bafouillant un merci.
    Je reporte ensuite mon attention sur l'appareil photo. Lorsque j'avais vu Haru le regarder tout à l'heure, je n'y avais pas fait plus attention que ça, et pourtant croyez-moi, j'aurais dû. L'objectif a apparemment été brisé par la chute et je suppose qu'il va falloir le racheter. J'espère que le garçon a assez d'argent pour cela, car même si je n'y connais pas grand chose, je suppose que ce n'est pas donné. Je me rappelle alors - rapidement, juste comme ça, sans rien laisser paraître - que ma mère adorait la photographie. Il y avait beaucoup de ses clichés affichés dans la maison, des paysages, des gens, des scènes de vie. Enfin, je suppose juste qu'ils sont d'elle, car je n'ai jamais posé la question à mon père - en même temps, je ne lui posais pas beaucoup de questions. Toujours est-il qu'il me semble qu'une fois, encore et toujours aussi seule dans cette grande maison, j'ai décidé d'en retourner une, la sortant du cadre dans lequel elle était prisonnière. Il y avait le nom de maman écrit au crayon à papier, une petite écriture penchée. Et sincèrement, je ne pense que ce soit mon père qui, dans un élan d'amour et de regret, ai décidé d'écrire son nom ici.

    J'arrête d'un coup de penser à ma presque famille car je viens de comprendre quelque chose. Une chose qui aurait dû me venir à l'esprit bien avant, qui aurait dû m'interpeller, me choquer, me marquer. Sous le coup de l'étonnement, j'ai du mal à respirer, j'ai l'impression d'étouffer. Encore une réaction excessive de la part de mon corps. Au fur et à mesure de mes tentatives désespérées pour retrouver un peu d'air, la main plaquée au niveau de mon cou, son nom s'impose à mon esprit, s'ancre dans ma tête. Haru ? Nahm Haru ? Cette personne... celle que je dois protéger ? N'importe quoi. Je ne sais même pas quel risque il court, je ne sais même pas comment faire.
    Je répète son nom à haute voix d'un air interrogatif, voulant m'assurer que je ne me suis pas trompée. Et alors je commence un peu à m'y faire - la façon dont il sonne réellement lorsque l'on est en face de la personne, tout ça. Il ne me connais toujours pas, mais moi j'ai déjà pensé son nom des centaines de fois. Je l'ai retourné et retourné, même pendant mes insomnies, me disant parfois qu'il était la chance de recommencer une nouvelle vie, me disant parfois que je ne ferais jamais mon devoir, que je ne le chercherais jamais. Le laissant juste dans un coin, ce nom, seul, pensant que je ne voulais pas en entendre parler. Que c'était si compliqué.

    Je me calme vite, afin de ne pas paraître bizarre - ou en tout cas, pas trop. J'ai un peu peur qu'il décide de me fuir en courant (réaction excessive, de mon esprit cette fois-ci). Alors je lui lance un regard d'excuse, prends sa main et l'entraîne vers le banc où j'étais assisse au début. Je me mets sur le dossier, les pieds à l'endroit où les gens s'assoient habituellement. C'est plus confortable, j'ai l'impression, même si ce n'est pas l'opinion générale. Et maintenant que tout va mieux, que le silence a reprit ses droits - il faut exclure les rires des enfants, qui de toute façon sont assez lointains -, je décide de continuer la conversation.

    «- Je m'appelle Fukami, Yume Fukami. Excuse-moi pour... heu... le petit malaise de tout à l'heure, disons. Ce n'est rien. »

    Je reste un instant là, à observer mes mains, gênée encore une fois. Je ferme les yeux, profite juste du vent frais qui souffle légèrement, me caressant la joue. Je repense à l'appareil photo.

    «- Je suppose que l'objectif, on peut le racheter, non ? C'est cher, ce genre de truc ? Ah, ça me fait penser que je suis fauchée. »

    La dernière phrase est sortie toute seule, avant même que je ne puisse la retenir. Au moment où je plaque la main sur ma bouche, il est déjà trop tard, alors je pousse un long soupir d'exaspération. Il faut dire que c'est la vérité, aussi. Mais bon, c'est quand même du tout moi, ça : toujours aussi maladroite, même dans une deuxième vie.
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MessageSujet: Re: smile smile smile; fukami   smile smile smile; fukami EmptyMar 3 Mai - 18:31

Il était vraiment habituel pour Haru de rire après les fois où il se retrouvait par terre, sans doute parce qu’au final il se foutait aussi de lui tel le font les petits là-bas en le montrant du doigt, faut dire qu’Haru était tellement habitué au fait qu’il tombe que voila il ne pouvait faire que rire, mais il est vrai que les personnes qui ne le connaisse pas réellement pour trouver cela étrange. Passons il avait attrapé la jolie main qu’une personne lui avait tendu pour se relever et remonta donc tout doucement à la surface en gardant son sourire sur ses lèvres, son regard lui par contre était toujours autant perdu dans ses pensées et ça ce n’était pas vraiment très bon, il secoua sa tête un instant puis retourna dans le moment présent. Les rires de sa sœur s’était peu à peu effacer et fut remplacer par les enfants qui recommencer à se courir après et par d’autres qui recommencer à crier comme des fous (d’ailleurs des fois on pourrait croire qu’ils sont en train de muter -out-). Bref l’ambiance du parc était bien revenue comme il faut et les pensées de sa sœur repartir au fin fond de notre petit Haru, fallait bien ce n’était pas le moment de badé ou autre, il peut badé mais en présence de tout ce monde et puis non il n’a pas le droit de badé parce que sinon ça va encore mal se terminer, mais passons ce sujet. A nouveau debout il fit comme si de rien était maudissant tout de même le trou qui se trouvait à quelque centimètre de lui, c’est à cause de se maudit trou que son appareil photo est mort quand même, alors il en voudrait toute sa vie à se trou totalement inutile, d’ailleurs si il y avait un un agent d’entretient du parc il y aurait sauter dessus pour expliquer que se trou pouvait causer beaucoup d’accident bien sûr il ne raconterait pas son accident -out- bref Haru arrête de partir dans tes délires. Il avait beau reste immobile là devant la jeune fille qui avait été interpellé par le petit garçon, dans sa tête Haru était en train de se faire plein de films du genre de ce que je vous ai cité au dessus, d’ailleurs un agent n’était pas très loin mais bon le blondinet ne se voyait pas partir d’un coup en courant pour aller voir le gentil monsieur (oupas) qui s’occupe gentiment du parc sans rien dire pour aller lui expliquer tout cela après les gens le prendrait vraiment pour un idiot déjà qu’il est assez -sbaff- d’accord j’arrête de rabaisser notre petit Haru promit ! Pendant que le petit garçon parler avec la jeune fille au cheveux rose qui était venue tendre gentiment sa main à Haru (sans même rire de lui), lui s’occupa de ses affaires et secoua un peu partout ben ouais parce que la poussière ça aime beaucoup le noir alors maintenant monsieur il avait plein de trace sur son pantalon u.u il passa quelques minutes sur son pantalon à s’acharner pour faire partir le plus de poussière possible (il faut savoir qu’Haru bien qu’il ne soit pas superficiel prend tout de même soin de son image u.u), il remonta à sa veste pour terminer à son appareil photo et mon dieu qu’elle horreur se fut quand il vu comment était devenue son magnifique objectif. De la bouillie… d’accord j’exagère mais quand même, regardez ce massacre c’est horrible. A cet instant le coréen haïssait encore plus ce maudit trou il haïssait aussi la personne qui avait fait cela, d’ailleurs cette personne devait être un sale gamin qui n’avait rien trouver de mieux pour s’amuser que de creuser un trou devant le portillons pour après bien rire quand une personne (dans le même genre qu’Haru passe et se ramasse par terre.) tss les jeunes de nos jours ne savent plus quoi faire vraiment. Bref Haru ça sert à rien de t’acharner sur ça, ça ne ramènera pas ton objectif à la vie -out- , il soupira puis fut rappelait par la voix du petit garçon. Frère, sœur non impossible, ils n’avaient pourtant aucunes ressemblance et le petit ne savait même pas que juste ces mots pourrait perturber Haru pendant je ne sais combien de temps, le simple mot sœur en fait, mais passons il avait gentiment secouer la tête mais à peine fut-il vu que le petit courrait déjà vers sa mère qui venait de l’appeler sans doute pour lui dire qu’ils rentrer chez eux.

Alors la jeune fille décida de s’adresser de nouveau à Haru enfin pas de nouveau car à cet instant ce n’était seulement que la première fois qu’elle lui parlait mais passons, elle venait de l’appeler faux-frère et sans doute que pour elle ça ne fait rien Haru lui on pourrait dire que ça lui fait tout de même un petit quelque chose, normal ou pas ? En tout cas il lui répondit tout de même tout de suite après, après tout elle avait bien le droit de connaitre son prénom non ? De plus ça ne le dérangeait pas de faire connaissance avec quelqu’un puis la jeune fille avait l’air très sympathique. Il ne l’avait pas appeler fausse-sœur car même si il aurait voulu il n’aurait sans doute pas réussie à le dire, le simple fait de dire sœur le bloquer assez u.u Quand il fit un petit commentaire sur la coloration de la jeune fille, il put s’apercevoir que celle-ci fut devenu légèrement rouge, après cela elle se tue durant un petit moment. Waouh à ce moment là Haru se demandait bien ce qu’il était en train de lui arriver, elle avait l’air d’avoir perdu toute respiration ça faisait tout de même un peur à Haru enfin celle-ci se calma et lui attrapa la main pour le ramener jusqu’à un banc, il est vrai que pour parler c’est mieux que de rester après s’être assis sur le banc il se tourna vers elle histoire de la voir pendant qu’elle se présente et puis qu’il lui parle aussi, elle se présenta donc calment.

« Yume Fukami .. Alors toi aussi tu es japonaise ? Enfin peut-être que je fais mes conclusions trop vite. Ce n’est pas grave, ne t’inquiète pas, mais tu es sûre que ça va hein ? Me fais pas un malaise hein. »

C’est vrai Haru tu tire des conclusions trop vite, mais bon d’un côté ça paraissait logique non ? Par contre le toi aussi t’aurai put le retirer tu pense pas ? Après tout Haru tu n’es pas japonais mais coréen et c’est même pas toi qui à choisit cela je te rappel ! Fukami donc profitait du léger vent qui soufflait quelques fois quand à Haru lui il se contentait de la regarder et quelques fois regarder au tour de lui. Celle-ci reprit la parole avec le sujet de l’appareil photo de Haru, rah bien sûr que c’était cher heureusement que papa et maman était là parce que sinon le pauvre se serait déjà pendu depuis longtemps -sbaff- .

« Oui ça coûte assez cher, mais je vais me débrouiller pour en avoir un nouveau et puis chez moi j’en ai d’autre mais bon voila, ça me fait un peu chier mais je ne peux en vouloir qu’à moi et à se maudit trou aussi. »

Avec la fin de la phrase de Fukami il ne pouvait pas dire je m’en fou j’ai papa et maman derrière parce que déjà ce n’était pas son style puis en plus parce qu’il n’allait pas se vanter de ça alors que elle venait tout juste de lui dire qu’elle était fauchée.

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Yume Fukami
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pseudo : je suis shade, bby ♥
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MessageSujet: Re: smile smile smile; fukami   smile smile smile; fukami EmptyDim 8 Mai - 20:44

    Je me rappelle le moment où ma respiration s'est coupée. Juste pour ce prénom, c'est étrange. Quoique, en fait non, pas tant que ça. Vous n'imaginez pas tout ce que cette situation implique pour moi. Je suis en train d'y penser, en train de me dire que je devrais rester en contact avec Haru un maximum, que je devrais le garder près de moi, et je me sens une peu idiote. Immaginez-vous, assis aux côtés d'une personne dont vous êtes l'ange. C'est quoi, ce délire ? Un film. Voilà, je dois être dans un film. Je n'ai pas demandé d'y avoir un rôle - cela m'a été imposé - et je ne parviens pas encore à savoir si cela me plaît ou non. Ou plutôt, je suis dans un rêve. Un rêve avec une atmosphère vraiment spéciale, très réelle. Mais même si cela semble bel et bien vrai, je n'oublie pas que je suis déjà morte une fois, que les gens que j'aimais, bien que rares, ne sont plus dans ma vie, que quelque chose - quelqu'un ? - m'a ramenée de nouveau ici. Du coup, je me sens comme plus légère, comme si je pouvais à peu près tout faire, même les choses les plus folles : je suis en train de vivre ma deuxième chance. Mon retour. Mais j'ai l'immonde impression que tout est en suspens, car un jour ou l'autre je vais devoir me réveiller. A ce moment-là, je n'aurais plus de responsabilités, je n'aurais plus à être avec Haru. Dans un sens, j'en suis heureuse. J'ai tellement voulu que tout se finisse. Ne plus penser à rien, ne plus tenir debout : mourir.

    Mais d'un autre côté, je veux rester dans cette deuxième chance. Je le sens à l'intérieur de moi, comme un tiraillement. Je sens cette petite question qui se retourne en m'apportant de l'espoir : j'ai le droit de vivre ? Avec tout ce que j'ai pensé avant, on pourrait croire que j'en veux à Haru ; mais en fait non, ce n'est pas le cas. Je ne le connais que très peu, autant dire pas du tout, mais je sens que c'est quelqu'un de bien. Quelqu'un de gentil, avec qui je pourrais peut-être m'entendre. Quelqu'un à qui, un jour, je pourrais peut-être tenir - comme je tenais à Hanae, l'une des seules personnes à me sortir de mon silence.
    Mais seulement, je ne supporte pas l'idée d'avoir quelque chose à faire. Surtout quand je ne comprends pas précisément de quoi il s'agit. Toute cette histoire est un peu trop compliquée, trop vaste pour moi. On m'a donné un ordre, et je déteste l'autorité. Je veux être libre. Je tourne mon visage en direction d'Haru en me demandant si je ne peux pas trouver un moyen d'être libre tout en veillant sur lui. Je ne sais pas, je suis toujours partie du principe qu'une personne ayant des obligations, étant liée d'une manière ou d'une autre à une autre personne - ce qui est aujourd'hui mon cas - n'était pas réellement libre ni de ses choix ni de ses actes.
    La voix du blondinet me tire finalement de mes pensées délirantes et idiotes :

    « Yume Fukami... Alors toi aussi tu es japonaise ? Enfin peut-être que je fais mes conclusions trop vite. Ce n’est pas grave, ne t’inquiète pas, mais tu es sûre que ça va hein ? Me fais pas un malaise hein. »

    Un sourire se dessine sur mes lèvres lors de la dernière phrase. Cet espèce de malaise, c'était à cause de lui, mais bien évidemment il ne le sait pas. Je ne peux pas non plus le lui dire, moi-même n'étant pas vraiment à l'aise avec tout cela. C'est aussi durant cette dernière phrase que je prends conscience que quelqu'un s'inquiète pour moi, même si je suppose que c'est juste une réaction normale, que presque n'importe qui à sa place aurait eu. Je n'ai pas l'habitude de la gentillesse, je n'ai pas l'habitude de ceux qui tendent la main aux autres, même si j'essaye par tous les moyens de ravaler cet amer goût de haine et d'aider, moi aussi. Une seule personne, dans tout ma vie, ma vie d'avant, c'est inquiétée pour moi. Les souvenirs de cette fille que j'aimais tant m'enserrent de nouveau le cœur, tandis que je m'oblige à l'oublier une nouvelle fois.
    Je me demande de quelle manière je peux le rassurer. En lui disant que je vais bien ? Oui. Mais encore ? En lui disant que c'est normal, que ce genre de chose m'arrive souvent ? Non. Ce n'est pas le cas, et j'ai horreur de mentir, même si j'y suis parfois réduite. La vérité n'est pas toujours bonne à entendre et mes principes peuvent connaitre quelques petits changements. Mais de toute façon, tout bien réfléchit, dire cela ne ferait que compliquer les choses.
    Alors je repense à ce qu'il a dit en premier - « Alors toi aussi tu es japonaise ? » et pense que, ma mère étant partie lorsque j'étais petite, l'on peut considérer que oui. J'aurais bien aimé qu'elle reste, qu'elle m'apprenne d'autres langues, celles qu'elle parlait, comme le français ou l'anglais. J'ai finalement choisi de me débrouiller afin d'apprendre la plus compliquée, et savoir la parler était comme une manière de dire à mon père que je n'étais pas idiote mais qu'en plus de cela je marchais sur les traces de maman. Une manière de lui dire « Elle est partie, elle ne m'a pas élevée, mais cela a été sa seule erreur. Tandis que toi, tu en a fait des milliers. »
    Je fixe mon regard devant moi, sur les arbres du parc, grands et forts, probablement installés à cet endroit depuis de longues années. Je me demande tous les gens qu'ils ont vu, ces gens avec leurs histoires, leurs vies, leurs façons d'être, leurs sentiments. Et avant de ne laisser trop de temps passer entre la question d'Haru et ma réponse, je me dépêche de lui dire :

    « Oui, je suis japonaise aussi. Enfin, pas totalement, uniquement du côté de mon... »

    Je cherche un adjectif moins haineux que salaud, qui me ferait passer pour une gamine qui ne réfléchit pas, et moins révélateur que absent, qui dirait bien trop de choses pour une première rencontre. Je le cherche pendant quelques temps, mais je ne le trouve pas. Je suis alors bien obligée de continuer, avec le simple mot père à la bouche, ce mot qui, à l'instant présent, me dégoûte. Il n'avait rien d'un père. Mais beaucoup d'un fantôme.
    Quelques secondes étant passées, je m'empresse de m'excuser sans pour autant me justifier et je continue :

    « Je suis désolée. Je disais donc, uniquement du côté de mon père. Ma mère était française et anglaise, c'est pour ça que je sais parler français et que mon accent n'est pas trop pourri. Haru, ça sonne japonais aussi, fis-je finalement remarquer. Et avec le "toi aussi", j'ai cru comprendre que... tu n'es pas d'ici toi non plus, n'est-ce pas ? Peut-être que... peut-être que je tire également mes conclusions trop vite. »

    Oui, j'avais dit ça comme ça, si rapidement, que je ne m'étais rendue compte qu'après que je n'en étais même pas sûre. Mais après tout, même en me trompant, qu'est-ce que je risquais ? Imaginons que je touche un point sensible, il lui suffirait de contourner la question, ou de ne pas tout dire. De cacher ce qu'il veut garder pour lui. Après tout, je ne suis pas là pour parler de choses douloureuses. Je déteste poser des questions difficiles aux gens ; d'ailleurs, je n'en pose jamais. Je pars du principe que les amis doivent se faire confiance entre eux, car si on ne leur fais pas confiance, à qui peut-on le faire ? Je pars également du principe que l'on ne peut réellement connaître, comprendre une personne qu'à partir du moment ou cette dernière a pleuré sur notre épaule en racontant son histoire. Et vice-versa, une fois que cette personne connaît tout de vous et de votre vie, alors vous pouvez vous faire confiance. C'est pour cela que je ne pose jamais de question - quand la personne en face de vous se sent prête, elle vous dit tout, d'elle-même. C'est comme si elle disait « D'accord. A partir de maintenant, j'ai compris que tu serais toujours là pour moi ». C'est une question de respect, de consentement. Vous ne pouvez pas être l'ami de quelqu'un qui ne veut pas de vous.
    C'est en me disant cela que je reviens à Haru, me rappelant que je ne me suis pas justifiée :

    « Et au passage, pour cette... respiration coupée, ce n'est rien. Ce n'est pas important. »

    Je regarde Haru dans les yeux en disant cela. Je ne l'avais jamais fait jusqu'alors, car je n'aime pas vraiment ça. Soutenir le regard des gens, ce n'est pas dur lorsque se sont eux qui vous regardent, mais lorsque c'est l'inverse, c'est tout de suite plus difficile. Je ne sais pas pourquoi. Du coup, je ne baisse jamais les yeux lorsque quelqu'un m'affronte, mais lorsque, de moi-même, je regarde la personne, c'est tout à fait différent.
    Haru a une expression aimable, son regard porte encore des traces de la façon dont il s'est perdu dans le vide, tout à l'heure. J'aimerais en connaître la raison, et peut-être d'ailleurs qu'un jour je le saurais - mais pas maintenant. Je continue de regarder ses yeux, un peu comme si c'était une épreuve pour moi, pendant qu'il explique qu'il se débrouillera car il ne peut en vouloir qu'à lui. C'est une bonne réaction, pas celle d'un gosse de riche dont on cède à tous les caprices. Je me demande s'il a de bons parents, ou si sa famille est plutôt dans le même genre que la mienne, c'est à dire quasi inexistante.

    « Si tu en as d'autres, ça va. Et ce n'est pas réellement de ta faute, c'est juste que tu fais parti des gens maladroits. J'ajoute, avec un sourire amusé : 'Faut que tu penses à regarder là où tu vas. »

    Finalement, je pense que c'est vraiment bien d'avoir rencontré Haru aujourd'hui. Je n'aurais pas à le « chercher », et ça me prenait sérieusement la tête depuis quelques temps - depuis que j'étais revenue pour ma deuxième chance, en fait. Cette venue au parc me permet d'avoir l'esprit plus léger, de moins m'inquiéter, de me poser moins de questions.
    Alors, je pose ma tête sur l'épaule d'Haru et ferme les yeux. Je suis bien, là, appuyée contre lui, et pendant un instant je ne pense plus à rien. Il est normal pour moi d'avoir agi ainsi, le contact physique avec les gens étant dans ma nature, presque obligatoire. Quand je suis dans les bras d'un ami, c'est le seul moment où je me sens réellement bien - et même si Haru n'est pas encore quelqu'un d'aussi précieux, je me sens bien à ses côtés. Je pousse un long soupir et je lui dis :

    « Tu ne peux pas savoir à quel point il est bien pour moi de t'avoir rencontré aujourd'hui. »
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MessageSujet: Re: smile smile smile; fukami   smile smile smile; fukami EmptyDim 15 Mai - 0:47

Ce n’était pas vraiment habituel chez Haru de s’inquiéter pour quelqu’un, en fait à dire vrai la plupart du temps quand le blondinet vois les personnes mal physiquement ou bien moralement il n’essaie pas vraiment de connaitre la raison de tout ça sachant d’avance qu’il ne pourrait rien faire et oui notre cher Haru n’a jamais su réconforter quelqu’un, d’ailleurs à cause de cela beaucoup de personnes pensent qu’au final Haru se fout des autres mais non pas du tout. Il le dit très souvent et d’ailleurs la phrase qu’il doit sans doute souvent répéter et ceux : désolé mais je ne peux rien pour te réconforter, je suis juste une épaule sur laquelle tu peux pleurer et parler mais c’est tout. Franc et direct mais au moins il est clair et d’ailleurs certaines personnes apprécie bien cela, mais passons, il s’était tout de même un peu inquiétait en la voyant comme ça aller savoir pourquoi. A la voir on aurai pu imaginer un enfant en train de se rendre compte qu’il y avait quelqu’un pour elle, la jeune fille paraissait assez surprise de voir enfin plutôt d’entendre ce qu’avait dit notre cher Haru, comme si peu de personne était là pour elle, mais passons Haru ça ne te regarde pas ce genre de chose. Malgré cela ce blanc était toujours présent, blanc qui ne plaisait pas des masses à notre Haru lui qui était pourtant un vrai moulin à parole normalement; là il ne savait pas vraiment comment se comporter, alors il attendait, il attendait la réponse de Fukami après tout elle allait bien répondre non ? Sans doute ne répondrait-elle pas à ce malaise, peut-être qu’elle ferait comme si de rien était ? Peut-être qu’elle a simplement un problème de santé, qui sait ? Après tout Haru tu ne la connais juste depuis maintenant tu ne peux pas tout savoir d’elle. En attendant que Fukami ne lui réponde, il regardait un peu partout l’activité du parc, peu à peu les gens s’en aller, bientôt le parc perdrait toute sa vie et seulement le bruit du vent le ferait resté un peu en vie, peu à peu les pensées sur sa sœur s’estomper et le blondinet en fut d’ailleurs assez soulagé. Il reposa son regard sur la jeune fille quand celle-ci se décida a enfin lui répondre, comme prévu elle sauta le passage du malaise et expliqua donc ses origines, elle était donc japonaise d’un côté c’était sûr avec un nom comme ça mais elle ne l’était pas à 100% ? C’était seulement du côté de … Du côté de qui ? Pourquoi s’était-elle coupé d’un coup ? A la voir on pouvait voir que le mot qu’allait sortir n’était pas ce qui lui plaisait le mieux, un désaccord avec un membre de sa famille son père ? Sa mère peut-être ? Seulement quelques secondes de silence avant que celle-ci ne reprenne sa phrase. Désolé ? Pourquoi était-elle désolé ? Décidément Haru ne comprendra jamais les filles au final elles sont souvent toutes là à dire désolé pour un rien, bon d’accord ce n’était pas un rien elle s’était stoppé dans une phrase paf comme ça, mais ça pouvait arriver à tout le monde et ça Haru le comprenait très bien. Enfin revenons en à nos mouton, elle n’avait au final pas terminé sa phrase mais Haru comprit qu’elle voulait parler de son père, à la voir son père elle ne devait pas vraiment l’appréciait vraiment pas, mais ça encore une fois cela ne te regarde pas! Sa mère était donc française et anglaise ? La classe au moins elle sait parler ces deux langues, Haru n’a jamais testé d’apprendre le français beaucoup de gens l’on découragé, c’est déjà compliqué pour un français alors pour un japonais je vous dis même pas -sbaf- et l’anglais ? On va dire que monsieur à son propre anglais … ouais vive l’anglais d’Haru si vous voulez bien rire demandez à Haru de vous parlez anglais haha~ Il aurait put sortir un waaa la classe, mais bon ce n’était pas assez constructifs et puis il lui aurait couper la parole, alors déjà qu’elle se coupe toute seule si lui aussi s’y met je vous dis pas le truc u.u

« T’as déjà était en France , ou bien en Angleterre ? Han désolé je te pose des questions là comme ça, mais t’es pas obligé de répondre si ça te dérange hein, je comprendrais. Pour ma part mon père est coréen, ma mère elle est japonaise, je vivais au Japon avant. Donc oui e ne suis pas d’ici. »

On s’en fou de ta vie Haru tu le sais ça ? Ouais tu le sais u.u si elle te demande pourquoi t’es parti du Japon tu vas inventer quoi cette fois comme excuse hein ? Parce que t’en a inventé des trucs pour ça, moi je te dis si un jour tout les gens à qui t’as inventer des trucs ce retrouve tous ensemble et parle de ça pour x raison et bien je peux te dire que tu vas te sentir bien con. Il lui fit un nouveau sourire, d’un côté ça serait obligé qu’elle demande pourquoi ? Tout le monde demande pourquoi à chaque fois, ou bien peut-être qu’elle n’est pas comme les autres et qu’elle essayera de ne pas faire sa curieuse qui sait ? Après tout elle n’a pas l’air d’être comme tout ces gens qui veulent tout savoir sur tout le monde. D’un coup elle reparla du sujet de la coupure de respiration, pourquoi là d’un coup ? Haru ne comprit pas très bien, puis ce n’est pas important ? Pourquoi dit-elle cela ? Ouais Haru arrête de t’inquiéter j’ai envie de dire, c’est pas important, c’est pas important c’est tout cherche pas à en savoir plus, elle veut pas dire c’est tout. Il se contenta de sourire et de la regarder lui aussi dans ses yeux.

« Ca va alors si ce n’est pas important, enfin si tu ne te sens pas bien dis le moi hein. »

Ben oui on sait jamais après tout. Faire partie des gens maladroit genre dis comme ça on pourrait croire que c’est quelque chose qu’il veut réussir -sbaf- , oui monsieur fait bien partit de ces personnes là maladroite, ces personnes qui à chaque petit truc peuvent se manger par terre mais ne tombe pas!
Penser à regarder ou il va, oui ça serait bien mais il n’y pense jamais -sbaf- , il est un baka dans sa tête, pourquoi ne regarde t-il jamais ou il marche, très bonne question même lui n’en connait pas réellement la question mais passons.

« Et oui malheureusement je fais partie de ces gens là mais bon ça va je ne vais pas me plaindre, pour l’instant ma maladresse ne m’a jamais mener jusqu’à l’hôpital donc ça va non ? J’essaierais d’y penser, je dis bien j’essaierais -sbaf-  »

Il sourit encore une fois, et se posa contre le banc oui car au départ il avait pivoté pour pouvoir regarder Fukami mais bon son dos réclamer un endroit où se poser alors le blondinet s’adossa au banc et laissant penché sa tête en air enfin bon il était calé le nain. Il sentit un léger poids sur son épaule et se rendit compte que la tête de Fukami était venu s’y poser ce qui le surpris un légère instant.

« Oh vraiment ?  »

Un peu débile comme réponse mais que voulez-vous à cet instant Haru n’avait eu que ça en tête.
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MessageSujet: Re: smile smile smile; fukami   smile smile smile; fukami EmptyLun 16 Mai - 0:44

    Je ne sais pas réellement si j'aime le silence. Parfois, je ferme les yeux et je l'apprécie, la vie me semble calme, j'ai l'impression d'être bien et heureuse, je savoure juste ce petit moment de tranquillité. Parfois, il me ronge. J'ai l'impression qu'il est à l'intérieur de moi, qu'il grandit et qu'il avale tout. J'en viens à lui donner une couleur, comme on qualifierait un ami de longue date, je pense « aujourd'hui, le silence est gris, détestable et étouffant ». Je me trouve idiote dans ces moments-là, mais je n'ai vraiment rien à faire d'autre, alors je m'occupe comme je peux. Dans l'unique but de ne pas me dire que suis seule et triste.
    Si je pense à tout cela en ce moment, c'est pour la simple et bonne raison que le silence est là. Haru ne parle pas, moi non plus. Il y a certaines personnes avec qui vous pouvez vous permettre ce genre de choses - rester près d'elles sans prononcer un seul mot, sans que personne ne soit gêné. Mais il y en a d'autres avec qui la situation prend des proportions énormes. Vous cherchez quelque chose à dire à tout prix, même la plus grosse débilité qui vous vient à l'esprit.
    J'attends qu'il dise quelque chose, qu'il me réponde, car nous ne pouvons pas rester comme ça mais je ne sais plus quoi faire.

    C'est alors qu'il me demande si je suis déjà allée en France ou en Angleterre. Je repense à mon pays natal, la façon dont j'étais heureuse là-bas - tout du moins, je crois. Les souvenirs sont un peu perdus depuis, j'étais assez petite. Peut-être même que ma mémoire les a changés, les arrangeant comme je veux qu'ils soient. Il paraît que notre cerveau peut faire ce genre de chose, qu'il peut même nous faire oublier certaines parcelles de notre vie, afin que l'on puisse être plus heureux. Mémoire sélective, quelque chose dans le genre. Si cela est réellement le cas, j'aimerais que l'on m'explique pourquoi je n'arrive pas à oublier tout ce qui a pu se passer de mauvais dans ma vie. Je crois que je regrette beaucoup de mes actes, et je suis partante pour les jeter à la poubelle.
    J'en reviens à la question d'Haru, sortant de mes pensées, m'empressant de combler le silence qu'il y avait auparavant. La tête rejetée en arrière, observant le ciel, je réponds avec la voix glaciale qui s'impose lorsque l'on évoque de douloureux souvenirs :

    «- Je suis née en France, j'y suis restée jusqu'à mes six ans. Par contre, je ne suis encore jamais allée en Angleterre. On a très vite déménagé ici, ou disons plutôt que j'ai suivi mon père, et je ne suis pas énormément sortie de chez moi par la suite. A part pour faire quelques conneries. »

    On ne peut pas dire que je suis réellement une fille à problèmes. Je n'ai pas fait tant de conneries que ça, en y réfléchissant bien. Mais la plus importante m'a tout de même couté la vie. Cette putain de voiture, lancée à une vitesse folle sur l'autoroute, et tout ce que je trouvais à faire, c'était rire. La conductrice puait l'alcool, comme à son habitude. Je montais le son, je hurlais à pleins poumons, mais je crois me souvenir des larmes qui laissaient une trainée froide sur mes joues, qui passaient sur mes lèvres avec un goût de sel. Ma plus grande erreur, je suppose.

    Je repense au blondinet, toujours à mes côtés, père coréen et mère japonaise. Je brûle d'envie de lui demander pourquoi lui et sa famille ont quitté le Japon. Mais j'ai peur de raviver de mauvais souvenirs et je ne veux pas être comme tous ces gens qui aspirent à en apprendre le plus possible sur la vie des autres pour les laisser tomber quelques minutes plus tard. Ces gens qui vous font miroiter une amitié, vous promettant d'être à jamais là pour vous, puis qui repartent, divulguant vos secrets parfois, ou les ignorant simplement.
    J'ai peur qu'il ne prenne mal mes questions, croyant que j'agis par simple curiosité. S'il a quelque chose à m'apprendre, qu'il le fasse de lui-même, un peu comme je lui ai parlé de moi à l'instant. Je n'avais probablement pas à lui dire tout cela, lui dire que je ne suis pas vraiment sortie, lui faire comprendre à quel point mes dernière années se sont déroulées dans une parfaite ignorance. Dans une maison de fantômes, morts tout comme vivants.

    «- Tes questions ne me dérangent pas. Et.. et pourquoi... non, désolée, je n'ai pas à te demander ça. Parfois ça fait mal de partir d'un endroit qu'on croyait être chez-soi. Parfois le départ d'une personne nous y pousse et... Haru ? »

    Je me relève légèrement, me tourne vers lui et me demande si j'ai le droit de lui demander d'arrêter notre discution à ce sujet. Lorsque mon père a voulu partir, c'était pour une raison. C'était parce que je n'avais plus de mère, par sa faute. Je ne veux pas en venir à parler de ça, je ne veux pas qu'Haru le sache maintenant. Cela ne vous ferait pas un peu bizarre, à vous, que quelqu'un connaisse tant de choses de votre vie dès la première rencontre ?

    «- Pourrait-on en reparler une autre fois ? Plus maintenant. »

    Haru me dit aussi que je peux lui dire si je ne vais pas bien, et je m'imagine soudainement m'accrochant à son bras et lui demandant de m'emmener à l'hôpital. Je me sens assez ridicule, mais je retiens tout de même sa petite phrase. Si je réagis ainsi, de cette façon idiote, c'est parce que je n'ai tout simplement pas l'habitude que l'on me dise ce genre de chose, que l'on s'inquiète pour moi. Il ne peut pas savoir qu'il vient de toucher un point sensible. Alors, je lui dis « d'accord, promis » et je m'appuie de nouveau sur son épaule.

    Je lève de nouveau la tête, tandis qu'il me dit qu'il n'est jamais allé jusqu'à l'hôpital. Je fais un sourire en pensant qu'il vaut mieux qu'il en soit ainsi, et à la façon dont il dit qu'il essayera de regarder là où il met les pieds, je comprends qu'il n'est pas réellement sérieux. Tant pis, disons que je serais là pour lui tendre la main à chaque fois.
    Je reste longtemps le visage tendu vers le ciel, observant toutes les nuances de bleu que je peux voir, regardant les nuages blancs et cotonneux avancer lentement. J'ai rapidement mal à la nuque, et je respire plus difficilement, même si cela ne s'entend pas. Mais je me sens quand-même bien sur ce banc. Je ne sais pas pourquoi mais je ne réponds rien à Haru. Je ne sais pas vraiment quoi lui dire, et j'ai l'impression que des paroles seraient de trop, inutiles. Je n'ai pas envie de réfléchir, de parler.

    « Oh vraiment ? »

    Sa réponse me fait sourire. Il faut dire que ma phrase était un peu spéciale, ce n'est pas ce qu'on entend tous les jours, ni même ce que l'on dit. Je ne sais pas pourquoi je l'ai sorti d'un coup, comme ça - j'ai simplement prononcé à haute voix ce que je pensais, ce n'est pas plus compliqué que ça.
    Je pense alors que s'il a répondu cela, c'était peut-être parce qu'il avait été surpris, peut-être même que je l'avais mis mal à l'aise. Je suis tentée de m'excuser mais j'ai l'impression de l'avoir déjà fait trop de fois.

    «- Eh, Haru. Fallait me le dire plus tôt si c'était pas ton cas, je serais partie avant. »

    A m'entendre parler, n'importe quoi pourrait penser que je pense franchement ce que je viens de dire, que je suis, d'une façon ou d'une autre, fâchée contre lui. Mais vu le grand sourire que j'affiche, les doutes sont vite balayés, et je sais qu'il ne peut tout simplement pas mal le prendre.
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